Eliott Jensen

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Les origines

Eliott Woods est une jeune femme née le 23 décembre 1999, de l’union de deux adolescents. Au cœur des montagnes du sud de la France, elle perd sa mère à l’accouchement. Quant à son jeune père, incapable de tenir ses responsabilités tout seul, il l’abandonnera dans le froid la veille de Noël. Le bambin sera retrouvé emmitouflé dans un couffin avec une lettre « Désolé Eliott ». Elle sera emmenée aux urgences avant d’être placée en famille d’accueil.

Durant ses premiers mois, Eliott a été recueillie par sa première famille. C’étaient des parents aimants qui ont pris soin d’elle jusqu’à ses 5 ans. Sa garde leur a été retirée à la suite de problèmes financiers. Le père de cette famille est tombé gravement malade et cela a engendré des frais médicaux importants. Ils ont alors été considérés inaptes à prendre soin d’Eliott.

La jeune enfant a ensuite été pris en charge par une famille nombreuse de cinq enfants. Eliott était la petite dernière de cette fratrie. Ces années auront fait d’elle une enfant réservée, calme, qui n’aime pas la compagnie et qui préfère s’isoler. Elle était la poupée des jeunes filles, ils la baladaient partout où ils allaient. Les parents n’étaient pas très attentifs à leurs enfants, occupés à tenter de maintenir le navire à flot. L’objectif de la figure maternelle, en accueillant Eliott parmi les siens, était obtenir les aides financières de l’État pour famille nombreuse. À ses 11 ans, la famille a fait une demande afin de retourner Eliott comme si elle était un colis, et ce sans la moindre explication.

C’est ainsi que du jour au lendemain, elle s’est trouvée dans la pire famille qu’elle aurait pu avoir.

Malgré tout, ils auraient pu être ses parents. Elle a été recueillie par un couple d’une quarantaine d’années. Ils n’avaient pas pu avoir d’enfant alors ils avaient décidé d’adopter. Ainsi, la jeune adolescente discrète et réservée est arrivée dans leur vie. Elle avait enfin la paix, c’était un grand soulagement pour elle. Mais en même temps, ils avaient du mal à beaucoup lui parler. Avec le temps, ils avaient réussi à l’apprivoiser.

Un jour, la mère de cette famille tombe enceinte. Ils étaient tous les deux heureux de cette belle nouvelle. Eliott quant à elle était partagée entre l’idée du bonheur qu’un frère ou d’une sœur pourrait lui apporter, pourvu que celui-ci soit sympa et la peur d’être abandonnée à nouveau. Maintenant qu’ils pouvaient avoir des enfants, qu’allaient-ils faire d’elle ? Hélas, elle fit une fausse couche et tous leurs espoirs s’envolèrent en fumée. Mme Rey s’écroula de douleur, passant ses journées cloîtrée au lit. Muette, seuls des sanglots parcouraient ses lèvres. Son mari, lui, avait disparu de la circulation pendant des mois. Eliott, elle, continuait son train-train quotidien : lever, école, déjeuner, devoirs, dormir. À la seule différence, qu’elle faisait tout toute seule.

Un soir, son père adoptif rentra bien amoché. Une haleine à en faire crever les mouches. Et ça a été le début des enfers. Depuis qu’il était rentré, chaque soir c’était le même schéma. Eliott rentrait de l’école, retrouvait sa mère adoptive en larmes après avoir été battue par son mari. Elle ne savait pas quoi faire, ni comment réagir, alors elle se taisait. Puis la nuit, il venait se glisser dans son lit. Elle n’avait que 18 ans.

Il fut un jour où cela a été les coups de trop, les caresses de trop. Eliott prit ses affaires dans un sac et erra dans les rues. Abandonnant cette mère aux griffes de son mari. Elle enchaîna les petits jobs afin d’obtenir de l’argent pour subvenir à ses besoins. Elle recroisa son père adoptif accoudé au comptoir du bar où elle travaillait. Celui-ci la reconnut. Alors, il revint tous les soirs, lui disant de rentrer à la maison. Mais rien n’avait changé, il finissait toujours par rentrer presque ivre mort. C’est alors qu’elle décida sur un coup de tête de prendre le premier avion : il était à destination de Los Santos.

L'aventure à Los Santos

Eliott tient un journal racontant ses aventures : https://docs.google.com/document/d/1eZxA4nTSMrUNBkX_HUXeadlum1iM3evKxW4ruqKGHfQ/edit#

Anecdotes

Galerie

Douceur en enfer