Kevin Van Den Bass

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Les origines

Moi c'est Van Den Bass. Kévin Van Den Bass, fils de Roger Van Den Bass, garagiste magouilleur de son état dans un quartier de Charleroi, et de Kathy Bell.

Raconter ma vie, ce n’est pas mon fort, l'école et moi ça fait deux sauf en ce qui concerne la mécanique et la carrosserie. Mais bon, quand on finit par encastrer la tête de son prof dans les chiottes, ça vous pose quelques petits soucis scolaires...surtout quand un pote qui a filmé la scène la diffuse sur le net. Bref.

Petits larcins, sacs arrachés aux petites vieilles ou caves à vin vidées (bien souvent pour consommation personnelle...si j'avais su à l'époque la valeur de certaines bouteilles bordel...) ont rythmé ma jeunesse.

Mes vieux, déjà débordés par une vie dissolue et devenus trop vite parents ont eu la bonne idée de ne pas me faire de petit frère ou de petite sœur.

Déjà qu'ils avaient fort à faire avec un marmot remuant très vite tombé dans la petite délinquance...Faut dire qu'ils ne se sont jamais beaucoup inquiétés pour moi.

"Vis ta vie, ket", disait souvent mon vieux.

Et lorsque mon vieux fini par se faire harponner par la flicaille et condamné pour trafic de caisses de luxe volées vers l'est, c'est là que je me suis dit qu'il fallait que je me casse de ce quartier pourri, de cette vie moisie qui me tendait les bras.

De toute façon, ce n'était pas ma sal.pe de mère qui y aurait vu des inconvénients, plus préoccupée à rentabiliser son c.l qu'à s'occuper de nous...

Je me suis toujours demandé si mon père était au courant, mais là ça me semble l'évidence même, comment aurait-elle pu s'acheter tous ses accessoires de luxe (sacs, pompes, fringues, extensions de cheveux et même une décapotable) autrement...

On ne peut pas dire que je suis une lumière, mais faut pas me prendre pour un con non plus. Et celui qui me prend pour un con risque le retour de bâton...

Bref, à 19 ans il était plus que temps de me barrer de ce monde pourri, et finalement n'est-ce pas naturel de rejoindre les terres de ses ancêtres (Kentucky) et de rejoindre mon papou que je n'avais plus vu depuis des années, profitant notamment de la chute de la dictature et de l'ouverture des frontières.

Bref, après près d'un an de quiétude et d'une vie pépère auprès de mon grand-père (veuf depuis quelques années) à travailler dans le maintien de la petite ferme familiale et à l'entretien de ses vieux tracteurs, il fallait de nouveau que le sort s'acharne...Papou s'est éteint dans son sommeil.

Faut dire qu'à 82 ans d'une vie bien remplie, il commençait sérieusement à fatiguer. Il avait aussi payé un lourd tribu dans les conflits du pays.

Un de ses fils notamment, un oncle que je n'ai pour ainsi dire pas connu et qui avait décidé de rallier la cause anti-dictature, tué lors d'une confrontation avec les forces de l'ordre.

Un autre mortellement renversé par un véhicule rebelle alors qu'il se promenait dans les champs. Il n'avait que 10 ans...j'ai appris récemment que mon Papou aurait touché une somme conséquente de la part de ces rebelles en compensation de cette tragédie...somme qu'il aurait préféré accepter plutôt que de risquer de voir sa famille massacrée...et qui lui a permis de faire quelques affaires et entretenir son exploitation agricole. Mais le connaissant, ça a dû lui faire mal au derch' de garder le silence...

Ça fait un an maintenant et je n'ai plus le cœur ni l'envie de continuer cette petite vie pépère sans lui. J'ai revendu le matériel et les bêtes, ne conservant que la petite masure qui nous servait de domicile.

Mais là les finances commencent à être au plus bas...il est temps que je me bouge le derch'. Et que je me trouve un taff, bordel ! Direction Los Santos, je sais qu’ils recherchent des employés ! Mais d'abord, une bonne bière...

L'aventure à San Andreas

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